Pourquoi les scenes de traveling sacades ?
C’est normal, les films sont en 24 images seconde, Pour parer ce problème nombreux sont les téléviseurs qui permettent via une option Motion Flow et autres truc motion, d’insérer une image virtuel reconstituée ou plus, entre chaque images. Ca créer une image virtuelle en se basant sur l’image précédente et l’image qui suis. ça a ses qualitées mais ce n’est pas exempt de défauts.
Les réalisateurs recommandent souvent de désactiver les options permettant de fluidifier l’image et autres artifices. Elles sont généralement activées par défaut mais dénature l’image et peuvent donner la nauser. Elles ne permettent pas de bénéficier d’une expérience cinéma fidèle, de retranscrire le travail du réalisateur sur l’image. Mais libre à chacun d’avoir ses préférences. Les moniteurs PC ne sont pas concernés.
Même si le blu Ray UHD est techniquement capable d’afficher 60 images seconde (HFR, le High Frame Rate ), ça n’est pas encore démocratisé, ça va arriver. A ce jours, le films 4k le Hobbit en 48 images/s presentent des defauts similaires au Motion flow des televiseurs et a été vivement critiqué pour ça et aussi parce que les décors paraissaissent moins réalistes. À cause de la qualité d’image qui permet de voir les décors trop en détails.
Au début du 20e siècle les films muets etaient en 12 puis 16 images par secondes, il n’était pas possible de retranscrire correctement l’audio sur la bande avec un tel débit, les sons aigus ont besoins de plus de vitesse. Avec l’arrivé de l’audio, ils sont donc passés à 24 img/s.
Ce qui a bien sûr aussi amélioré la fluidité. Vu le prix élevé de la pellicule, le 24 img/s est devenu la norme.
Et non, on ne voit pas à 24 img/s. C’est la persistance rétinienne qui diminue la sensation de scintillement et c’est l’effet bêta qui donne l’illusion de mouvement.
Le film Un jour dans la vie de Billy Lynn est en 4KHDR10 60 img/s.
L’augmentation de la fréquence, autrement dit de l’exposition aux images améliore la netteté.
La qualité est largement supérieure en 120HZ qu’en 60Hz.
L’augmentation de la définition sans augmenter la fréquence nous affiche des images plus détaillées, mais floues dans les mouvements. Il faut donc augmenter la fréquence et la définition en même temps.
D’apres Orange, à distance règlementaire une image full HD a 120Hz est deux fois plus qualitative qu’une image UHD a 60Hz.
Notez qu’il n’est pas dans l’intérêt d’Orange qu’on consomme plus de bande passante.
La captation et toute la chaine de production doivent se faire à haute fréquence.
Le gain en qualité est si important qu’un décor qui parait réaliste en 60Hz ne fait plus illusion à 120Hz.
Les effets de flou de bougés et de saccades sur les mouvements rapides disparaissent à partir de 250 Hz.
Il faut que l’image sois net mais qu’on garde la persception de mouvement, une image trop net peut casser cette persception.
Plus le temps d’ouverture est faible plus l’image est nette, mais en contrepartie il y a moins de lumière qui entre, ce qui oblige à avoir un éclairage adapté. Le plateau de Billy Lynn etait 5 fois plus eclairé.
Merci à safe, Membre de HCFR pour son rapport très détaillé et technique sur le sujet.
https://www.homecinema-fr.com/forum/vers-l-ultra-hd/synthese-l-ultra-hd-4k-hdr-hfr-blu-ray-hdmi-2-0-etc-t30052759.html
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